Clara Wieck note dans son journal en 1839 : « Une femme ne doit pas prétendre composer, aucune n’a encore été capable de le faire, pourquoi serais-je une exception ? ». Cette phrase est terrible car elle souligne les préjugés de cette époque, qui n’ont pas totalement disparu aujourd’hui…
Robert Schumann écrit quant à lui en 1838 : « Vois-tu, j’ai quelquefois l’impression que je vais finir par éclater de musique, tant les idées se pressent et bouillonnent en moi quand je songe à notre amour. »
A la faveur du bicentenaire de la naissance de Clara Schumann, Marie Vermeulin choisit d’illustrer les conversations musicales auxquelles se livraient les deux époux, en mettant en regard quelques unes de leurs plus belles pièces, avec lesquelles elle a eu des affinités particulières en concert.
Disque enregistré par Hugues Deschaux, sur un piano Bösendorfer 280 Vienna Concert.