La collaboration et l’amitié sincère qui unissent Chopin et Franchomme repose sur une double compréhension: celle liée à une communauté de sentiments, si précieuse pour l’exilé polonais dans le Paris mondain de l’époque et celle artistique, qui se nourrit autant d’une grande affinité dans la maîtrise instrumentale que du partage de valeurs musicales de base telles que l’authenticité, la simplicité, la noblesse d’expression, l’élégance.
Edoardo Torbianelli & Fernando Caida-Greco ont commencé à collaborer en 2000 au sein de la Schola Cantorum Basiliensis en trio avec la violoniste Amandine Beyer. Cette collaboration a été fondatrice d’un dialogue qui a nourri une recherche au long cours – près de 20 ans -, avec un focus sur le grand répertoire romantique, redécouvert à la lumière des connaissances esthétiques et techniques issues de leurs recherches
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Presse
Classica | avril 2021 | 5
pour le Chant du Violoncelle
“Loin des versions lyriques données sur instruments modernes, l’esprit de salon domine ici… […] sa façon de privilégier non pas la mélodie mais l’harmonie, soulignant toute l’inventivité du compositeur – Nocture op.48 n°2 de Chopin funambule et délicat, Nocturne op.14 n°2 de Franchomme, d’une sensibilité à pleure. Que dire, enfin, de ce merveilleux rubato dont le pianiste irrigue sans cesse son discours, sophistiqué mais naturel ? A-t-on déjà entendu pareille scansion chez Chopin ?”
ON-mag.fr | 5 mai 2021 | Jean-Pierre Robert
“L’enregistrement, effectué lors d’un concert au réfectoire des moines de Royaumont en 2017, offre une image sonore légèrement décalée vers la droite et une ambiance quelque peu résonante.”
