Ce nouvel opus est conçu en miroir par rapport au précédent. En effet, il ne s’agit pas ici d’un office, mais plutôt d’un programme de concert dans lequel les inventions de John Dunstable, de Nicholas Ludford et de William Whitbroke dialoguent avec nos ymaginacions.
Nous espérons, avec La Quintina, avoir modestement contribué à la découverte d’un corpus musical méconnu de la Renaissance anglaise. Ce deuxième opus est le fruit d’une immersion d’une décennie dans le style de Nicholas Ludford, immersion nécessaire pour la reconstitution des contrepoints, mais contraignante esthétiquement. Nous avons l’impression d’être allé au bout du square fertile et espérons que d’autres ensembles poursuivront le travail sur les autres Lady Masses de ce compositeur. Il y a tant à faire ! La Quintina se souvient de tous les protagonistes qui ont contribué de près à l’élaboration de cette épopée anglaise : les amis de l’ensemble Scandicus, Gérard Geay pour son travail sur la musica ficta dans la Missa Feria II, et Paul Willenbrock pour ses conseils avisés sur la restitution de l’anglais ancien et du latin à l’anglaise
