Histoire de la Musique pour Piano en Iran.
Lorsque l’on aborde le sujet de la musique urbaine iranienne du XXe siècle, le piano apparaît incontestablement comme l’un des acteurs, l’un des symboles culturels les plus influents, alors que, depuis sa toute première apparition en Iran à la cour du roi Fath’Ali Shah (dynastie Qajar, 1797-1834), jusqu’à sa prise en considération progressive par les maîtres de musique à la cour de Nasserreddin Shah (Qajar, 1848-1896), grâce à l’instrument offert par Napoléon III, il ne s’est écoulé qu’une cinquantaine d’années.
Sheherazade : Mashayekhi a écrit l’œuvre en neuf parties, chacune de ses parties étant précédée d’un texte écrit de la main du compositeur. L’œuvre peut être jouée d’un seul tenant, sans la lecture des textes, et dans ce cas être considérée comme une véritable œuvre soliste, dense et possédant sa propre dramaturgie, ou bien, avec la lecture des textes, qui font alors office de contrepoint narratif. Chacune de ces neuf parties présentent des couleurs et des gestes musicaux variés, en lien avec les différents personnages impliqués dans le récit.