WEINEN, KLAGEN, SORGEN, ZAGEN BWV 12
GLEICHWIE DER REGEN UND SCHNEE VOM HIMMEL FÄLLT BWV 18
KOMM, DU SÜßE TODESSTUNDE BWV 161
Cité céleste, for intérieur. Trois cantates de Weimar de Johann Sebastian Bach
Le groupe des cantates de Weimar est passionnant à plus d’un titre. Le but qu’exprimait Bach dans sa lettre de démission de son poste à Mühlhausen et qui sera une poutre maîtresse de l’édi ce musical qu’il bâtira patiemment sa vie durant s’y exprime avec une vigueur d’autant plus séminale qu’elle avait été contrainte auparavant. Outre la beauté des œuvres qui ont été préservées et rendent d’autant plus amère la perte de celles disparues, il est assez émouvant de voir le musicien se livrer, à chaque nouvelle pièce, à des expérimentations sur la forme, sur les idées, sur le langage pour tenter de rendre la parole de Dieu exprimée au travers des textes la plus sensible possible pour le dèle qui la reçoit.