Fondé en 1989, l’Ensemble Orchestral Contemporain fut l’un des premiers ensembles indépendants français dédié à la musique contemporaine. Au fil des créations et des tournées en France et à l’étranger, l’EOC a su prendre une place à part dans le paysage musical.
Il est reconnu comme un interprète incontournable des musiques des XXe et XXIe siècles et un acteur important de la création musicale auquel les compositeurs, toutes générations confondues, accordent leur confiance. L’EOC compte aujourd’hui plus de 700 œuvres à son répertoire dont 300 premières. Constitué comme un ensemble instrumental dont les musiciens peuvent aussi tenir le rôle de soliste, l’EOC réunit une quinzaine d’instrumentistes sous la direction artistique et musicale de Bruno Mantovani.
L’Ensemble propose des concerts en moyenne et grande formation, promeut le concert instrumental pur mais aussi la mixité des sources instrumentales et électroacoustiques et convoque d’autres imaginaires (danse, opéra, littérature, arts visuels). Couvrant plus de cent ans de musique, l’Ensemble connaît une renommée internationale et contribue au rayonnement de son territoire d’attache, la Loire, en répondant aux invitations de hauts lieux artistiques et culturels en France et à l’étranger.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’EOC s’engage également pour la médiation et la transmission en construisant avec ses partenaires locaux des projets de formation, de découverte et de création. En s’adressant à des publics de tous âges et de tous horizons, l’EOC partage la musique avec le plus grand nombre et contribue pleinement à la vie artistique et culturelle de son territoire.
—
L’Ensemble Orchestral Contemporain est subventionné par le Ministère de la Culture et de la
Communication – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de
la Loire et la ville de Saint-Étienne. Il est soutenu par la SACEM, la SPEDIDAM et le Centre National de la Musique.
Depuis 2022, l’EOC est en résidence à l’Opéra de la ville de Saint-Étienne.
L’élargissement du répertoire de la harpe, à travers la transcription de musique ancienne et la création contemporaine, constitue le terrain de jeu favori de la harpiste Constance Luzzati. Poursuivant le travail amorcé dans le cadre de son doctorat d’interprète (CNSMDP et Université Paris-Sorbonne, 2014) concernant la transcription pour harpe du répertoire de clavecin français du XVIIIème siècle, elle a ainsi adapté à la harpe toutes les œuvres pour clavecin de Jean-Philippe Rameau, mais également transcrit une partie des pièces de Louis et François Couperin, Pancrace Royer, Jean-Baptiste Forqueray, Jean-Jacques Duphly, Domenico Scarlatti et Jean-Sébastien Bach.
Des collaborations avec plusieurs compositeurs (Bruno Mantovani et Édith Lejet, dont elle a créé les œuvres) ont enrichi son rapport à la musique contemporaine vivante. Si son activité de soliste est consacrée au renouvellement du répertoire par la transcription d’œuvres anciennes et la création actuelle, son activité chambriste se concentre davantage sur le cœur du répertoire composé pour harpe, de Fauré à Berio, en passant par Debussy, Ravel ou Sohy. Elle a ainsi enregistré plusieurs disques qui leur sont consacrés : Normandie et Impressionnisme (Skarbo, 2010), avec les solistes de l’opéra de Rouen, et plus récemment Charlotte Sohy, compositrice de la Belle-Époque (La boîte à pépites, 2022), avec la flûtiste Mathilde Calderini et le quatuor Hermès et La Montagne magique, avec le quatuor Lontano (Cascavelle, 2022).
Constance Luzzati a eu l’occasion de faire partager au public ses répertoires favoris à Paris (Philharmonie- Cité de la musique, Maison de la Radio, Petit Palais), dans de nombreux festivals français (Baroque au Pays du Mont Blanc, Un temps pour elles, Musicales d’Assy, Musique en chemin, Folles journées de Nantes, Flâneries de Reims, Festival de Besançon), ainsi qu’à l’étranger (Italie, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Hongrie, Japon, États-Unis). Elle a remporté deux premiers prix internationaux, est lauréate ou finaliste de quatre autres concours internationaux dont le Concert Artists Guild à New York, ouvert à tous les instruments ; en France elle a été distinguée par les Avant-scènes du CNSMDP, Cultures France et la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la vocation.
Le claveciniste Kenneth Weiss et les harpistes Isabelle Moretti, Germaine Lorenzini, Françoise Netter et Mara Galassi ont été ses mentors, dont l’enseignement a été complété par celui de beaucoup d’autres au CNSMDP où, avant le doctorat et le cycle de perfectionnement, elle a suivi les cursus complets des classes de harpe, musique de chambre, histoire de la musique, analyse, culture musicale et esthétique.
Engagée au service de la transmission musicale, elle donne régulièrement des conférences pour tous les publics, à la Philharmonie de Paris comme dans les Universités populaires ou les festivals ruraux. Elle enseigne la culture musicale dans les conservatoires depuis la formation initiale jusqu’à l’encadrement de licences et masters ; elle est professeure d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris – CNSMDP depuis 2021.
Par ailleurs très intéressée par l’articulation entre le répertoire musical et la théologie, elle étudie cette discipline à l’Université de Genève depuis 2014. Elle a également développé sa compréhension de l’univers théâtral au cours Florent, ce qui lui a permis d’intégrer les mises en scène d’Emmanuel Demarcy-Motta et Jacques Vincey, mais également de créer des spectacles associant musique, texte et arts du cirque.
Recent Comments