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April 2016

Marie Vermeulin / Pianiste

Marie Vermeulin

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Marie Vermeulin / Pianiste

Premier Grand Prix du Tournoi International de Musique en décembre 2004, Deuxième Grand Prix et Prix du plus jeune finaliste au Concours International Maria Canals de Barcelone en mai 2006, Deuxième Grand prix au concours International Olivier Messiaen en décembre 2007, Marie Vermeulin est sans nul doute l’une des révélations de ces dernières années. Soutenue par plusieurs fondations et l’Institut français pour des tournées à l’étranger, elle a su imposer en peu de temps un jeu remarqué pour sa témérité technique, sa finesse et sa maturité. Elle s’est produite pour nombre de festivals et salles de premier plan où elle a pu mettre en valeur sa personnalité passionnée et singulière dans un large répertoire.

A Paris, elle s’est produite notamment à la Cité de la musique, à l’Opéra Bastille, au Petit Palais, à l’Auditorium du musée d’Orsay, salle Cortot, aux Serres d’Auteuil, à Bagatelle … Elle a également été invitée par l’Opéra de Toulon, l’Equinoxe de Châtearoux, le Grand Kursaal de Besançon, la salle Molière à Lyon, la salle de l’Institut à Orléans, le Centre Pompidou-Metz, l’Agora d’Evry, l’Auditorium Jean-Pierre Miquel de Vincennes, les théâtres de Chartres, de Corbeil-essonnes, de Dreux, d’Etampes, de Pontoise, les châteaux de Solliès-Pont, d’Aulteribe, de Chambord, ainsi que par les festivals Messiaen au pays de la Meije, Piano Folies du Touquet, La Charité-sur-Loire, Rochebonne, Lille Piano Festival …

A l’étranger, elle se produit en Espagne – à Madrid (Circulo de Bellas Artes), à l’invitation de Gérard Mortier et du Teatro Real, mais aussi à Barcelone (Palau de la Musica) et pour les festivals de Sitges et Blanes – ainsi qu’en Italie (festivals de Monopoli et Bari), en Allemagne, (Kulturkreis Geistag de Münich), en Lituanie, en Suisse, en Belgique, en Algérie, en Moldavie, au Monténégro, à Chypre, au Liban, au Vietnam, aux Philippines, en Indonésie …

Parallèlement, elle est amenée à donner diverses conférences et master-classes en liaison avec ses concerts, notamment sur l’oeuvre d’Olivier Messiaen. Depuis quelques années, elle s’investit tout particulièrement dans la musique contemporaine, et travaille ainsi en étroite collaboration avec des compositeurs tels Mauro Lanza, Ramon Humet, Philippe Fénelon, Alain Louvier, Bruno Ducol et, tout récemment, Pierre Boulez.

Elle a interprété le 1er Concerto de Chopin, le Concerto de Schumann et le 1er Concerto de Tchaikovsky avec l’Orchestre philharmonique de Kaunas (dir. Pavel Berman), les Concertos K453 et K488 de Mozart avec l’Orchestre des Musiciens d’ose (dir.Charles Limouse), le concerto K453 de Mozart avec L’Orchestre de chambre de Wallonie (dir.Sir Paul Goodwin), le concerto en sol de Ravel avec l’Orchestre Del Valles (dir. Salvator Brotons), puis avec l’orchestre National du Liban (dir.Claire Levacher), les Concertos Hob.XVIII:4 et XVIII:11 de Haydn avec l’orchestre National de chambre de Moldavie (dir. Didier Talpin), le Concerto de Clara Schumann avec l’Orchestre Symphonique de Mâcon (dir.Eric Geneste), puis avec l’Orchestre de l’opéra de Toulon (dir.Debora Waldman), ainsi que les Oiseaux Exotiques de Messiaen avec l’Ensemble Intercontemporain (dir. Pierre Boulez).

Elève de Jacqueline Dussol, puis de Marie-Paule Siruguet au CNR de Boulogne, elle effectue un cursus complet de 2001 à 2004 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, notamment auprès d’Hortense Cartier-Bresson et d’Edson Elias. 
Parallèlement, elle étudie pendant quatre ans avec Lazar Berman qui l’accueille chaleureusement à Florence, puis à l’Accademia Pianistica Internazionale d’Imola. 
Plus tard, elle se perfectionne auprès de Roger Muraro, bénéficiant ainsi de la connaissance profonde du pianiste pour l’œuvre du XXème siècle français.

Au cours de différentes master-classes, elle rencontre des personnalités musicales variées, telles Zoltan Kocsis, Jean-Claude Pennetier, Florent Boffard, Gérard Frémy, Jean-François Heisser, Akiko Ebi, Abdel Rahman El Bacha, Eric Heidsieck, Klaus Hellwig, Tamas Vasary, David Lively …
Son talent a été soutenu par l’action de la Fondation Safran pour la musique, du mécénat Société Générale, de l’Accademia Pianistica Internazionale d’Imola, et de l’Institut Français. En décembre 2009, elle est couronnée du Prix International “Pro Musicis”, association qui vise à offrir des moments musicaux  à un public de personnes handicapées, ou n’ayant pas la possibilité de se rendre à des concerts classiques.

Sélectionnée par Thierry Beauvert pour représenter la France lors du concours des radios francophones en 2006, Marie Vermeulin est, dès lors, régulièrement invitée sur le plateau de France Musique (Emissions de Gaëlle Le Gallic, Arièle Butaux, Jean-Pierre Derrien, Lionel Esparza …).

En 2008, Universal/Deutsche Grammophon demande à Marie Vermeulin de participer à son Intégrale Messiaen, réalisée à l’occasion du centenaire d’Olivier Messiaen. Elle enregistre alors la Fantaisie pour violon et piano aux côtés de Daniel Hope et la Vocalise pour voix élevée et piano, en compagnie de Nathalie Manfrino.
En mai 2013, elle sort un disque dédié à l’oeuvre d’Olivier Messiaen , sous le label Paraty, qui vient tout juste de recevoir les “ffff” de Télérama.

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Ensemble Psallentes

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L’ensemble Psallentes a été fondé par Hendrik Vanden Abeele, en l’an 2000, afin de mener, avec des chanteurs professionnels, des recherches sur le chant grégorien dans ses différents stades d’évolution historique. Les répertoires de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance font l’objet d’une attention toute particulière.

Des CD ont été enregistrés autour de la musique de Johannes Brassart (2000), Arnold de Lantins (2001) et Pierre de la Rue (2002 et 2006, Diapason d’Or). En 2006, trois nouveaux CD de l’ensemble sont parus : un CD en collaboration avec la Capilla Flamenca (autour de la musique mariale de Obrecht – Musique en Wallonie), un projet avec l’ensemble français Millenarium (Messe des Fous – Ricercar) et, enfin, une version gantoise du XVe siècle d’un office de la Sainte Trinité dans une version liégeoise du Xe siècle (Ricercar). En 2007, un nouveau CD en collaboration avec Millenarium est paru, autour du Llibre Vermell de Montserrat (Espagne). En 2008, un nouveau CD est paru en collaboration avec Capilla Flamenca, autour du thème de Bellum et Pax.

Psallentes a été invité de nombreuses fois par de grands et de petits festivals en Flandre et en Europe.

Hendrik Vanden Abeele travaille depuis 2004 à un doctorat (section Arts) à l’Université de Leiden (en collaboration avec docARTES, à l’Institut Orpheus de Gand). Il travaille d’autre part à un projet de recherche autour de l’interprétation du grégorien dans les Pays-Bas du Sud entre 1250 et 1550.

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Patrick Bismuth

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Patrick Bismuth envisage la pratique de son instrument dans la continuité et la diversité de son histoire : l’improvisation, la musique populaire, ou les musiques tziganes font autant partie de son univers et de sa vie de musicien que la tradition occidentale et, en particulier, le violon baroque, dont il est spécialiste.

Cet itinéraire le conduit à interpréter autrement les répertoires classique, romantique et contemporain.

Professeur de violon baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris de 1993 à 1998, il enseigne actuellement cette discipline aux CRR de Versailles et de Paris.

Il fonde et dirige l’Ensemble La Tempesta et joue souvent avec Louis Thiry, James Bowman ou Gérard Lesne. et est également le co-fondateur du Quatuor Atlantis sur instruments originaux.

Il compose plusieurs pièces pour Violon (Unnuami, 2001) et pour diverses formations (Takannaaluk, pièce de théâtre musical en cours d’écriture sur un livret original en langue inuit).

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Ensemble et Chœur L’Échelle

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L’échelle est un merveilleux outil qui accompagne l’Homme dans sa traversée des siècles.

Indispensable au navigateur, qui l’assure nœud par nœud sur une corde, l’échelle est présente partout sur les vaisseaux qui donnent naissance aux premières hégémonies économiques et marchandes internationales.

L’échelle tisse ses mailles le long des mats, des voiles, des carènes, et, sur les pilotis des pontons provisoires à fleur d’eau, aide à l’échange du contenu des cales.

Ainsi, à la Renaissance, quelques cités portuaires d’Orient et d’Asie portent le beau nom d’Échelles avant de devenir les comptoirs exotiques des Indes.

Dans le même temps, ce mot d’échelle désigne tout ce qui s’étage, se mesure, grimpe, situe, propose d’atteindre, d’équilibrer et de progresser : ainsi l’échelle de Jacob, les échelles de valeurs, les échelles chromatiques, et les multiples échelles musicales. Toujours indispensable à l’Homme d’aujourd’hui, elle lui permet de structurer sa biodiversité sociale et culturelle.

La direction artistique du Chœur l’Échelle, assurée par Caroline Marçot et Charles Barbier, propose une saison de chefs invités à faire travailler l’ensemble chacun dans leur répertoire de prédilection.

A mi-chemin entre l’ensemble vocal et le chœur de chambre, Le Chœur l’Échelle trouve sa voie personnelle entre musique historique et musique improvisée. En fonction du style, chaque chanteur investi est capable d’être soliste, et désireux de mettre l’étendue de ses possibilités et toute sa tessiture au service du répertoire interprété.

En marge des productions à grand effectif, se développent plusieurs programmes a capella, nécessaires à l’expression des qualités virtuoses du chœur. Ainsi, pour commencer, une Missa grande de Marcos Portugal, en collaboration avec Bruno Procopio, continuiste de renom et spécialiste des répertoires baroques brésilien et portugais au Brésil. Ce programme, donné deux fois en concert en 2011 aux Invalides à Paris, sera enregistré « live » pour le label Paraty lors du festival de Cuenca en 2012.

Suit un programme italien du XXème siècle, paroles gelées, mettant à l’honneur Luigi Dallapiccola, Bruno Maderna, Luigi Nono, Goffredo Petrassi et Giacinto Scelsi.

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Juliana Steinbach

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Née au Brésil en 1979, Juliana Steinbach a entamé ses études musicales en France. Après ses premières années de formation au Conservatoire de Lyon (CNR) et auprès de la pianiste américaine Christine Paraschos, elle a étudié au Conservatoire de Paris (CNSM) dans les classes de Bruno Rigutto et Pierre-Laurent Aimard ; elle y a obtenu les Premiers Prix de piano et musique de chambre et a été admise en 2002 à l’unanimité en Troisième Cycle de piano dans la classe de Jacques Rouvier, remportant à cette occasion le Prix de la Fondation Alfred Reinhold, un piano à queue Blüthner.

Juliana Steinbach a été l’élève de Franco Scala au sein de l’Académie Internationale de Piano d’Imola (Italie), de Maria João Pires dans sa résidence de Belgais (Portugal) et de Pnina Salzman à Tel-Aviv (Israël). Elle a reçu lors de diverses masterclasses les conseils de Dmitri Bashkirov, Emanuel Krasovsky, Alicia de Larrocha, Christoph Eschenbach. En mai 2007 elle a obtenu le Graduate Diploma de la Juilliard School de New York, après un cycle de perfectionnement effectué auprès du pianiste Joseph Kalichstein et des membres du Juilliard String Quartet.

Lauréate des Fondations Cziffra, Meyer, Natexis Groupe Banques Populaires, Alfred Reinhold et Umberto Micheli, Juliana Steinbach a été récompensée lors de plusieurs concours : le Concours International Artlivre à São Paulo (Brésil, 2001), les Rencontres Internationales de Tel-Hai (Israël, 2000 et 2001) et le Concours International de Jeunes Pianistes à Meknès (Maroc, 1996). En France, elle a reçu le Prix Flame, la Bourse Musicale du Zonta International, le Grand Prix et le Prix Spécial du Forum Musical de Normandie.

Passionnée de musique de chambre, elle a remporté en 2002 le Premier Prix du prestigieux “Premio Vittorio Gui” à Florence (Italie) et en 2005 le Prix Beethoven du Concours International de Musique de Chambre “Trio de Trieste” (Italie), en duo avec le violoncelliste Guillaume Martigné. Elle joue régulièrement aux côtés de brillants musiciens, comme les violonistes Marina Chiche, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Ivry Gitlis, Saténik Khourdoian, Nemanja Radulovic, Svetlin Roussev, Sayaka Shoji et Ayako Tanaka, les violoncellistes Eric-Maria Couturier, Sol Gabetta, Pavel Gomziakov et Béatrice Reibel, les flûtistes Sarah Louvion, Jaime Martin et Virginie Reibel, les clarinettistes Jérôme Comte et Tibi Cziger, le fagottiste Klaus Thunemann, le pianiste Jonas Vitaud, ainsi que les quatuors à cordes Accord, Bennewitz, Kuss, Psophos et Sine Nomine.
Très intéressée par la musique contemporaine, elle participe régulièrement à diverses créations et a collaboré avec les compositeurs Jean-Louis Agobet, Yves Chauris, Guillaume Connesson, Thierry Escaich, Balázs Horváth, Fabio Nieder, Matan Daniel Porat et François Sarhan. En 2010, le festival Aspects des Musiques d’Aujourd’hui à Caen lui a confié l’exécution de Chryptophonos de Philippe Manoury et des Structures de Pierre Boulez.

Juliana Steinbach s’est produite en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire, l’Orchestre des Jeunes de Fribourg, le Rundfunk Blasorchester de Leipzig, l’Orchestre Symphonique Mav de Budapest, l’Orchestre Symphonique d’Israël, collaborant avec des chefs comme Sergio Monterisi, Michael Cousteau, François-Xavier Roth, Théophanis Kapsopoulos, Jan Cober, László Kovács et Mendi Rodan.

En récital ou en musique de chambre, elle se produit à Paris (Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Maison de la Radio, Amphithéâtre Bastille, Opéra Garnier, Théâtre Mogador, Théâtre Marigny, Athénée Théâtre Louis- Jouvet), dans diverses séries françaises (Salle Molière à Lyon, Esplanade à Saint-Etienne, Opéra de Nantes), sur de grandes scènes européennes (Gewandhaus de Leipzig, Musikhalle de Hambourg, Gasteig de Münich, Académie Franz Liszt de Budapest, Rudolfinum de Prague, Teatro della Pergola et Teatro Comunale de Florence, Teatro São Luis de Lisbonne) et dans de prestigieux festivals (Périgord Noir en France, Salzburg en Autriche, Bologna Festival et Lago Maggiore en Italie, Santander en Espagne, Farsund en Norvège). Elle a joué dans des salles comme le Museum de Tel-Aviv, le Lincoln Center de New York, le Rozsa Center de Calgary, la Sala Cecilia Mereiles de Rio de Janeiro, le Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi que dans plusieurs capitales d’Asie : Séoul, Manille, Bangkok, Hong-Kong et Tokyo (Casals Hall).
Depuis 2005, Juliana Steinbach est la fondatrice et directrice artistique du festival “Musique en Brionnais” qui attire chaque été une audience internationale dans les églises romanes de la Bourgogne du Sud. En 2009/2010, elle s’est vu offrir une carte blanche pour la première “Saison Blüthner” en France, huit concerts de piano et musique de chambre à Paris et Lyon.

Son album “Tableaux”, publié par Paraty au printemps 2010, réunit des oeuvres pour piano de Debussy (Estampes, Isle Joyeuse) et Moussorgski (Tableaux d’une Exposition). Sa discographie comprend également cinq enregistrements de musique de chambre (oeuvres de Schumann, Brahms, Franck, Ravel, Chostakovitch et Messiaen), produits entre 2001 et 2009 en France et en Allemagne.

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Knut Jacques

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Après des études de piano et de pianoforte au CNR-CSP, puis au CNSMD de Paris, où il obtient trois diplômes de formation supérieure, il se perfectionne auprès de Denis Pascal et Ruben Lifschitz (piano moderne) et Bart Von Oort (pianoforte) au Conservatoire Royal de La Haye dont il est également diplômé.

Son parcours musical lui permet d’approfondir le travail avec des personnalités musicales telles que Paul Badura-Skoda, Malcolm Bilson, Eric Hoeprich, Alessandro Moccia, Kenneth Weiss.

Il se produit couramment en solo ou en musique de chambre en France et à l’étranger (Japon, Autriche, Espagne, Inde, Italie, Pays-Bas). Régulièrement invité des festivals, il participe notamment au Festival International de Kyoto (Japon), aux Académies Musicales de Saintes, au Festival « les chants de la Dore »… Il part fréquemment en tournées, notamment comme soliste de concertos au pianoforte, récitals solo ou avec l’Orchestre des Champs-Elysées (en formation de musique de chambre). Il est musicien-conférencier au Musée de la Musique à Paris.

Knut Jacques est titulaire du CA de professeur de piano. Il est actuellement professeur de piano et de pianoforte dans les conservatoires de Paris. Il est également professeur associé au Pôle Supérieur d’Etudes Musicales de Bourgogne.

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Wim Winters

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Wim Winters naît en 1972  à Lommel, Belgique. Il commence ses études musicales en 1984 et se présente un an après au prestigieux et très disputé Concours International pour Amateurs de la ville de Boxtel aux Pays-Bas. Âgé de treize ans seulement, il remporte le Premier Prix de ce concours, ce qui le décide à poursuivre une carrière professionnelle.

En 1990, Wim Winters intègre le Conservatoire Sweelinck à Amsterdam où il suit l’enseignement de Jacques van Oortmerssen (orgue) et Willem Brons (piano). Ses études sont couronnées en 1998 par les plus hautes distinctions : deux Premiers Prix «Teaching and Performing Musician ».

Durant sa formation Wim Winters travaille aussi avec Jean Boyer, Hans van Nieuwkoop, Hans Davidsson et Harald Vogel.

En 1994, il reçoit le Premier Prix du Concours d’Orgue pour Étudiants (Studenten Orgelconcours) de Leiden aux Pays-Bas, dans les catégories Baroque et Romantique, puis entre 1997 et 1999, il obtient le Troisième Prix du Concours International « Musiqua Antiqua Brugges », « L’Europe et l’Orgue » de Maastricht et « Schnitger » à Alkmaar. Wim Wnters, s’est produit dans différents festivals d’orgue en France, en Allemagne, en Hollande, en Espagne et en Belgique.

Wim Winters collabore à divers projets de restauration d’orgues historiques en Flandre, et, avide d’explorer d’autres claviers, il dédie une part importante de son travail d’interprétation au clavicorde. Depuis 2008, il réalise des concerts autour de l’œuvre de la famille Bach, de Mozart, Haydn et Beethoven sur un clavicorde à 5 octaves non lié, construit par le fameux facteur Belge Joris Potvlieghe.

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Ensemble Turicum

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Fondé en 1992 par le chanteur brésilien Luiz Alves da Silva et le violoniste suisse Mathias Weibel, l’Ensemble TURICUM se consacre à la pratique de la musique ancienne sur instruments d’époque. Avec une formation allant de 5 à 30 musiciens et musiciennes environ, la sonorité de l’Ensemble peut être très diverse mais le son qui le caractérise reste toujours reconnaissable. Il se démarque par la fraîcheur de ses interprétations mais aussi par la particularité de ses programmes, incluant des œuvres méconnues qui sont rendues au public d’une manière vivante et originale.

L’Ensemble TURICUM met en valeur le vaste répertoire musical de la péninsule ibérique et de l’Amérique du Sud. Ses programmes s’étalent du 18e au début du 19e siècle et incluent particulièrement des compositeurs brésiliens tels José Mauricio Nunes Garcia, Manuel de Oliveira, Marcos Portugal, Antonio dos Santos Cunha. La musique italienne et germanique sont également représentées.

Avide de pluridisciplinarité, l’Ensemble réunit musique classique, chants populaires et littérature. Dans ce contexte, une étroite collaboration a été établie avec le célèbre écrivain suisse Hugo Lötscher, spécialiste du Brésil et du Portugal.

Outre une riche programmation de concerts à Zurich, l’Ensemble TURICUM a participé à des festivals internationaux tels : Schlosskonzerte Thun, Festival für Sakrale Musik Schwäbisch Gmünd, Friedenauer Kammerkonzerte Berlin, Musica Antiqua Musikverein Wien, Les Chemins du Baroque (Sarrebourg et Paris), Expo02 Yverdon, Année du Brésil en France 2005 (Paris, Nîmes et Alençon), Festival de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), Festival de Inverno Ouro Preto (Brésil), Música nas Igrejas (Rio de Janeiro), Kammermusikverein (Ettelbruck et Luxemburg).

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Arnaud van de Cauter

Arnaud Van de Cauter

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Arnaud van de Cauter

Professeur d’orgue au Conservatoire Royal de Musique de Liège, d’Harmonie Pratique et de Formation Corporelle au Conservatoire Royal de Musique de Mons et organiste titulaire des orgues de l’église Notre-Dame au Sablon, Arnaud Van de Cauter a étudié en Belgique (H. Schoonbroodt – Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles), en France (Jean Boyer – CNR Lille) et en Allemagne (Harald Vogel – Noorddeutsche Orgelakademie).
Régulièrement invité à se produire en Belgique et à l’étranger, il est directeur artistique du Festival Voce et Organo (église Notre-Dame de la Chapelle – Bruxelles) et a réalisé plusieurs enregistrements salués par la presse internationale.
Formé en Feldenkrais auprès de Jean Grauwels (Waterloo) et en Somatic Experiencing®, à Zurich (Peter Levine – Polarity Bildungszentrum), il a créé l’ « Intégration Corporelle à l’Instrument » (I.C.I ), approche sensible de la pratique artistique basée sur le développement d’un rapport organique corps/instrument (www.echo-art.be).

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Cyril Huvé

Cyril Huvé

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Cyril Huvé

À l’aube de sa carrière, Cyril Huvé hésite encore : Poursuivra-t-il ses études de philosophie où se consacrera-t-il à la musique ?
L’année où il prépare l’Ecole Normale Supérieure, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique. Parallèlement aux enseignements qu’il y reçoit, il fréquente assidûment l’université et se forge une personnalité qui s’exprimera dans son approche ultérieure de la musique, qu’il finit par choisir.
C’est alors qu’il travaille avec Claudio Arrau. Au gré de ses séjours en Europe, le pianiste chilien lui transmettra un héritage que peu auront la chance de recevoir et verra en lui «un de ses meilleurs continuateurs».

Puis il forge des projets dont l’utopie n’a d’égal que le succès qu’ils remportent : 
Encore étudiant au Conservatoire, il imagine, à la demande de Louis Dandrel, une émission d’archives sur France-Musique, intitulée Vieilles Cires : il crée ainsi un vocable qui fera fortune, et relance l’intérêt porté aux interprétations historiques. C’est dans cet esprit que, plus tard, il enseigne au Conservatoire National supérieur de Musique de Paris, où, assistant de Gérard Frémy, il transmet aux jeunes générations le legs qu’il a reçu, ces traditions qui s’opposent de toute leur vigueur aux habitudes. Il crée et anime les Rencontres d’Arc-et-Senans, puis les Rencontres de Cluny, manifestations qui associent le travail des professionnels en musique de chambre à une pédagogie ouverte au grand public ; elles attirent alors des interprètes qui se reconnaissent dans cet esprit : Maurice Bourgue, Martha Argerich, Michel Portal, le Quatuor Talich, Irvine Arditti, Jean-Pierre Drouet… 
Aujourd’hui, il poursuit cette tâche dans le Berry avec le projet de musique de chambre Musiciens Ensemble Mi-Temps Classic’ à Châteauroux et à la Grange aux Pianos de Chassignolles pour le festival Pentecôte en Berry.

Ces travaux débouchent naturellement sur un autre dilemme : ne serait-il pas plus juste d’interpréter les œuvres du répertoire sur les instruments pour lesquels elles furent composées ? Il ne tranche pas et choisit une voix médiane : devenu expert du pianoforte, il joue des instruments à cinq octaves de la fin du XVIII° siècle, d’autres à mécanique viennoise du début du XIX° siècle, des pianos Erard, et retrouve sur le Steinway moderne, grâce à eux, la texture originale des œuvres. Il passe d’un instrument à l’autre avec une aisance remarquable, comme l’atteste sa discographie.

En tant que soliste, Cyril Huvé s’est illustré en jouant notamment avec la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre Philharmonique de Liège, The Orchestra of the Age of Enlightement sous la direction de Sir Roger Norrington, et il a souvent été choisi pour interpréter des œuvres rarement jouées, telles que les Djinns de César Franck, la Symphonie cévenole de Vincent d’Indy, Mon lac de Witkowsky…
Il est l’invité de nombreux festivals (La Chaise-Dieu, Festival Berlioz de La Côte-Saint-André, Festival de Radio France et Montpellier, Rencontres internationales Chopin de Nohant, Saint-Lizier, Festival Musica de Strasbourg, Ars Musica de Bruxelles), et joue en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis.
Il apporte sa contribution à quelques textes théoriques, traduit et préface les Chemins vers la nouvelle musique d’Anton Webern (J.-C. Lattès, avec Didier Alluard) ou dialogue avec Pierre Bourdieu (Questions de sociologie, éditions de Minuit).

Discrètement, avec opiniâtreté et rigueur, il poursuit son travail, et vient d’enregistrer les Mélodrames romantiques avec le comédien Daniel Mesguich, son partenaire depuis de nombreuses années.

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